Période du 9 avril au 20 avril
Météo : 35 °C et +, entrecoupés par quelques orages
Ambiance : européenne et patience

9 avril : nous sommes toujours à Delhi et après la recherche de sulfate de cuivre, c’est au tour des pneus, compte tenu de leur usure et en prévision de l’état des routes pakistanaises. Deux jours à arpenter les ateliers et à me lancer dans une formation accélérée sur internet pour 1° essayer de comprendre les normes européennes , 2° déchiffrer les normes indiennes et 3° évaluer la possibilité de correspondance entre les deux. Finalement, nous trouvons des pneus à peu près semblables et les faisons monter à l’arrière, les anciens pneus partent sur le toit – on ne sait jamais.
Il est temps de quitter Dehli.

Overlanders DelhiNous faisons nos adieux à Marcus et Belinda, un couple d’overlanders hollandais très sympathique qui avait pris place à côté de nous au Nehru parc.

 

Dernier petit détour par le temple Iskon (Hare Krishna) , un modèle d’exploitation commerciale d’un concept , et un regard rapide sur le temple Balaï.

temple Krishna

Deux jours plus tard, nous retrouvons Chandigarh, ses larges avenues, ses ronds-points, ses restaurants, ses boutiques, ses jardins et son parking au bord du lac. Premier objectif : récupérer les bouteilles de gaz européennes que nous avions laissées ici au bon soin d’un habitant et arriver à les remplir de gaz. Durée de l’opération : une journée, sa réussite n’a été possible que grâce à l’aide et à la ténacité d’un mécanicien Sikh. Pendant que Roland et lui arpentent pendant des heures un nombre indéfini d’ateliers de tout genre, j’ai droit à un fauteuil dans le salon climatisé de la maison familiale.

Famille Sikhs Toujours dans l’attente des visas iraniens, nous saisissons l’occasion pour briquer Shere Khan, coller ce qui se décolle, essayer de réparer le tuyau de douche (demi-journée dans le secteur « salle de bain et accessoires »), faire des provisions pour le Pakistan, mettre à jour le site et lancer une proposition de stage nature pour cet été ……la chaleur nous ralentit considérablement et nous « traînons » notre sueur de café climatisé en café climatisé.
Munis de tous les guides touristiques de la ville, nous faisons une visite éclair au « Rose garden » et au Musée de Chandigarh (où nous retrouvons à notre stupéfaction une des collection qui avait disparu du musée de Varanasi) et une visite plus approfondie au « Rock garden », semble-t-il un modèle de créativité architecturale.

Rock garden ChandigarhRock garden Chandighar A force, les différents secteurs n’ont plus de secrets pour nous et nous circulons avec beaucoup de facilité. Bizarrement, la cohue des villes indiennes « traditionnelles » nous manque presque et si Chandigarh est « ville sans tabac », elle fait malheureusement la part belle à l’alcool – jamais auparavant n’avions nous croisé autant d’indiens et d’indiennes saouls. Le prix du modernisme ? Lundi 21 : nous mettons le cap sur Amritsar et la frontière pakistanaise.