Période du 6 au 18 Novembre
Météo : au soleil très chaud, sans soleil très froid
Ambiance : temple, sadhus, CNED, shopping, coucher de soleil et réflexions sur la vie ….un joyeux pêle-mêle pas toujours cohérent ?

Nous l’avions promis aux enfants …. c’est le moment de tenir nos engagements : après des jours et des jours de bitumes, de poussières, de visites et de péripéties, nous posons nos valises à Pushkar pour un temps indéterminé. Pris dans l’ambiance de la ville, nous ne repartirons que douze jours plus tard.

Vue Pushkar

Personnel PushkarArrivée sur la ville au coucher du soleil. Après un petit tour de reconnaissance, des âmes charitables nous dirigent sur le Pushkar Lake Palace qui nous propose tout d’abord gratuitement son parking, puis au fil des jours, son hospitalité, son aide, ses sourires. Le personnel se prend tout particulièrement d’amitié pour Patrick, des relations se nouent.

Premier aperçu de la ville en passant par le pont à pied; le visiteur sait tout de suite à quoi s’en tenir : Pushkar est une ville sacrée, ici point de chaussures pour passer sur le pont, pas de viande, pas d’alcool. Nous nous trouvons dans un des lieux les plus sacrés de l’hindouisme. Pushkar, c’est une multitude de temples autour d’un bassin dont l’origine est considérée comme miraculeuse, créé à partir d’une fleur de lotus lancée par le Dieu créateur Brahma, et c’est une infinité de ghats qui permettent aux pélerins de se purifier.

temple pushkar

Dès l’abord, l’ambiance de la ville nous séduit , à mi-chemin entre Occident et Orient. Ici, tout est calme et douceur, nous sommes loin de la frénésie et de l’agressivité de Jaïpur et d’Agra. En quelques jours, le téléphone indien a fait son travail et tout le monde connait cette famille de français qui habite dans un camping car et fait sa cuisine. La marchande de légumes me réserve tous les soirs ses plus belles courgettes et pommes de terre; l’épicier tient prêt le beurre et le pain à mon passage.

Ici, le verbe flâner retrouve sa vraie valeur, les promenades dans la ville sont des ballades nonchalantes entre les échoppes, accompagnées des sourires amicaux des habitants et des commerçants.

Boutiques

Moon café

 

Très vite, des habitudes s’installent. Les enfants établissent leur quartier général au Moon Café,

 

non sans être passés auparavant chez le préteur de livres prendre des livres en français. Patrick est vite connu de la plupart de commerçants et rajoute une belle bague à sa collection, Mathilde s’affirme en choisissant avec beaucoup d’assurance son nouveau style vestimentaire, Sarah se noie dans des océans de livres et Samuel, après une séance d’essai de massage de la tête, devient le plus fidèle client du « Mystic Masseur », un couple égyto-français installé à Pushkar depuis 4 mois. C’est vrai que le rickshaw transformé a de quoi séduire, alors un massage dans ce palais ambulant au coucher du soleil sur un ghat de Pushkar …

massage Samuel

Nous prenons vite nos marques, les enfants se replongent avec assiduité dans les cours du CNED et après quelques jours, nous avons même notre vache sacrée personnelle, surnommée Mirabelle par les enfants, qui vient toquer à la porte de Shere Khan tous les matins pour réclamer sa ration d’épluchures de légumes …

Mirabelle

Et puis, Pushkar c’est aussi le premier contact avec les sadhus. L’un d’eux accueille Samuel tous les jours par un joyeux « Hello » et lui offre tantôt un fruit, tantôt un bonbon. Un autre groupe nous accueille avec des sourires chaleureux, des chaïs et des discussions sur Dieu et le monde. Pour arriver à suivre les conversations, j’emprunte les « Conversations avec Dieu » (Neale Donald Walsch) ….. me voilà entièrement au diapason de la ville.Sadhus Samuel

Et puis, Pushkar, c’est la « Camel Fair » qui se prépare : un immense marché de chameaux où tout est dans la démesure : le nombre de chameaux, le nombre de touristes (plus que le million), le nombre de mendiants , le nombre de sadhus, ……….. en quelques jours, la ville perd son calme et fourmille.

Camel Fair

Dimanche 18 : après ces jours de repos, de nouveaux horizons nous attirent. Nous allons reprendre la route dès que Shere Khan aura décidé de démarrer.