27 Août – 31 Août
Météo : chaud avec bise
Ambiance: touristique, bricoleuse, agacée, émerveillée

Après une soirée mémorable où il aura suffit de deux verres d’Ouzo pour un Waterloo sans honneur, nous rallions la ville de Volos avec la ferme intention de ne rien y faire (même – ou surtout – ne pas boire). Hélas, Shere Khan le voit d’un autre oeil et une nouvelle fuite d’eau réclame notre attention – les enfants sont persuadés qu’il marque son territoire. Dans nos esprits commencent à s’insinuer quelques doutes quand au montage effectué par Fabrice… Roland passe une première nuit pour re-colmater la fuite A, deux jours plus tard, il usera une autre soirée au colmatage de la fuite B, avant de revenir ce vendredi sur la fuite A (pour cause de silicone grec défaillant). Varié, le menu !

De Volos, nous retiendrons : l’eau clair et transparente de la mer avec oursins, méduses et pieuvres en abondance, la propreté et l’aménagement des plages, les nombreuses quincailleries visitées à la recherche de pièces pour Shere Khan , la « vétusteté », mais aussi l’amabilité du camping-cariste.

Camping cariste Volos

et nous essayerons d’oublier les quelques frictions avec ces habitants.

Mercredi, nous nous mettons en route en direction des Meteores. Après des paysages quasi-désertiques, l’ambiance change en approchant de Kalampaka le spectacle est surprenant et saisissant. C’est tout simplement beau.

MeteoresMétéores

Nous enchaînons avec la visite d’un des monastères,  nous apprécions l’ambiance qu’il dégage malgré les nombreux touristes ; la tenue exigée – manches et jupes longues obligatoires pour les femmes, pantalon long pour les hommes – nous donne un avant goût sur nos prochaines destinations ! Les expositions nous rappellent l’ancienneté (et la grandeur) de la civilisation grecque et je m’interroge : sommes- nous devenus meilleurs depuis ?

Monastère MétéoresMonastère Météores

Nous quittons les Météores à regret pour partir sur Thessaloniki via Larissa. Passage éclair dans cette ville (seul arrêt : le camping cariste (sic !) qui a les fermetures et loquets qui nous manquent, mais rien pour résoudre nos problèmes de fuites). Nuit sur une plage vers Eponomia, décor marécage – donc moustiques, ils ont tous une nette préférence pour Samuel.

Sur le chemin de Karala, nous traversons une région qui semble avoir été oublié par tous, même par les pétroliers et nous nous payons le « luxe » d’une panne d’essence en plein no man’s land. Un jeune couple serbe viendra à notre secours, remplit notre jerrican et nous le ramène (20 km).

Dernier arrêt dans la ville de Karala sur une plage VIP et dans un joli cadre, pas de fuite à colmater, et en cette fin de mois d’Août, une légère bise rend même douces nos nuits. Une fois de plus, le tam-tam d’une boite de nuit nous délogera vers 2h du matin … sans commentaires.

.Karala

Petit bilan de fin de mois : 104 302 km au compteur, ce qui fait 4 734 km parcourus, 435 l de gazole, deux nuits d’observations des étoiles filantes, une quinzaine de couchers de soleil, 3 boîtes de nuit et autant de garages, des km et des km de plages, la mer plein les yeux, la curiosité des enfants. Imperceptiblement, nos esprits deviennent voyageurs. Fin de la première tranche du voyage