Devenir voyageur de la vie

Catégorie : Carnet de voyage Page 1 of 3

Carnet 1 : Dijon – Dubrovnic

7 Août 2007, 21h 28 (magie du 7 ?)
Météo : froid et pluvieux
Ambiance: entre sourires et larmes
Compteur au départ : 99 568 km

C’est enfin le moment tant attendu et préparé. Après avoir noyé notre joyeuse bande de colocataires sous une avalanche de derniers conseils et recommandations indispensables et réchauffés par les adieux chaleureux de nos voisins, nous mettons le contact. J’ai le coeur serré en disant au revoir à Nicolas.

Carnet 2 : Dubrovnic – Albanie – Grèce

14 Août
Météo : 34° C
Ambiance : ronchonne

Petit retour sur la visite de Dubrovnic qui ne fait pas l’unanimité. Le premier carnet de route se terminait sur une photo de la vieille ville se détachant sur fond de mer, pittoresque et étincelante. Mais la visite de la merveille avec Shere Khan se mérite : inconscients touristes que nous sommes, nous nous engageons dans un des parkings au pied des remparts : 10 m plus loin, une touriste du pays, sans doute excédée de ne point trouver de place, plante sa Polo dans le passage et refuse d’en bouger. Derrière nous se déclenche un concert de klaxons … .

Carnet 3 : Olympie – Athènes

19 Août
Météo : Toujours au beau fixe
Ambiance : culturelle

Oubliée la fatigue des routes albanaises! Deux jours sur une belle plage près d’Amfilohia auront suffit pour nous transformer en touristes lézardant au soleil et flânant le long des quais le soir. Après une première approche assez sceptique de l’eau de mer (c’est salé et çà pique), étoiles de mer, châteaux de sable et oursins n’ont plus de secrets pour les enfants.Tout le monde apprécie les nombreuses douches froides installées un peu partout et la petite bise qui se lève avec le coucher de soleil.

plage Grèce

Carnet 4 : Volos – Karala

27 Août – 31 Août
Météo : chaud avec bise
Ambiance: touristique, bricoleuse, agacée, émerveillée

Après une soirée mémorable où il aura suffit de deux verres d’Ouzo pour un Waterloo sans honneur, nous rallions la ville de Volos avec la ferme intention de ne rien y faire (même – ou surtout – ne pas boire). Hélas, Shere Khan le voit d’un autre oeil et une nouvelle fuite d’eau réclame notre attention – les enfants sont persuadés qu’il marque son territoire. Dans nos esprits commencent à s’insinuer quelques doutes quand au montage effectué par Fabrice… Roland passe une première nuit pour re-colmater la fuite A, deux jours plus tard, il usera une autre soirée au colmatage de la fuite B, avant de revenir ce vendredi sur la fuite A (pour cause de silicone grec défaillant). Varié, le menu !

De Volos, nous retiendrons : l’eau clair et transparente de la mer avec oursins, méduses et pieuvres en abondance, la propreté et l’aménagement des plages, les nombreuses quincailleries visitées à la recherche de pièces pour Shere Khan , la « vétusteté », mais aussi l’amabilité du camping-cariste.

Camping cariste Volos

et nous essayerons d’oublier les quelques frictions avec ces habitants.

Mercredi, nous nous mettons en route en direction des Meteores. Après des paysages quasi-désertiques, l’ambiance change en approchant de Kalampaka le spectacle est surprenant et saisissant. C’est tout simplement beau.

MeteoresMétéores

Nous enchaînons avec la visite d’un des monastères,  nous apprécions l’ambiance qu’il dégage malgré les nombreux touristes ; la tenue exigée – manches et jupes longues obligatoires pour les femmes, pantalon long pour les hommes – nous donne un avant goût sur nos prochaines destinations ! Les expositions nous rappellent l’ancienneté (et la grandeur) de la civilisation grecque et je m’interroge : sommes- nous devenus meilleurs depuis ?

Monastère MétéoresMonastère Météores

Nous quittons les Météores à regret pour partir sur Thessaloniki via Larissa. Passage éclair dans cette ville (seul arrêt : le camping cariste (sic !) qui a les fermetures et loquets qui nous manquent, mais rien pour résoudre nos problèmes de fuites). Nuit sur une plage vers Eponomia, décor marécage – donc moustiques, ils ont tous une nette préférence pour Samuel.

Sur le chemin de Karala, nous traversons une région qui semble avoir été oublié par tous, même par les pétroliers et nous nous payons le « luxe » d’une panne d’essence en plein no man’s land. Un jeune couple serbe viendra à notre secours, remplit notre jerrican et nous le ramène (20 km).

Dernier arrêt dans la ville de Karala sur une plage VIP et dans un joli cadre, pas de fuite à colmater, et en cette fin de mois d’Août, une légère bise rend même douces nos nuits. Une fois de plus, le tam-tam d’une boite de nuit nous délogera vers 2h du matin … sans commentaires.

.Karala

Petit bilan de fin de mois : 104 302 km au compteur, ce qui fait 4 734 km parcourus, 435 l de gazole, deux nuits d’observations des étoiles filantes, une quinzaine de couchers de soleil, 3 boîtes de nuit et autant de garages, des km et des km de plages, la mer plein les yeux, la curiosité des enfants. Imperceptiblement, nos esprits deviennent voyageurs. Fin de la première tranche du voyage

Carnet 5 : Istanbul – Bolu

1 Septembre
Météo : 33 °C (ça se rafraîchit !)
Ambiance : légère et curieuse

14H : nous passons en 1/4h la frontière turque, sous les sourires des douaniers. Autoroute droite à n’en pas finir et charrettes tirées par des chevaux.

Entrée Turquie

Première nuit en Turquie dans une ville en bord de mer, en plein centre du village. Comme en Grèce, la ville s’anime le soir, une ambiance joyeuse règne sur les quais. Un vent fort fait trembler les 3,5 T (et des poussières) de Shere Khan et nous nous émerveillons devant trois gouttes de pluie. Sur 100 mètres de quai, deux cafés internet, remplis de jeunes de tout âge, un essai de connexion échouera malheureusement pour cause de coupure d’électricité. Nous sommes obligés de nous rabattre sur un marchand de glace.

Carnet 6 : Ankara – Beypazari

Semaine du 10 au 16 Septembre
Météo : Autour des 29°C sous le soleil, autour des 13°C à l’ombre, nuits très fraîches
Ambiance : studieuse, administrative, turque

Notre campement du dimanche soir n’était pas seulement installé face à la résidence du premier ministre, mais aussi devant une école primaire …. et le 10 septembre s’avère être le jour de la rentrée de classe. Nous voilà plongés en plein dans l’ambiance si particulière qui accompagne cet événement : enfants tirés à 4 épingles, encore sages, parents angoissés, caméscope au poing, discours d’accueil solennel avec une note d’humour du directeur ; des hauts-parleurs diffusent des chansons enfantines. Des émotions qui ne connaissent pas les frontières.

Carnet 7: Göreme – Malatya

21 Septembre
Météo : encore identique
Ambiance : encore troglodyte

Direction Göreme, carrefour des constructions troglodytes.

Capadocce

Ici, point de village rupestre, mais un village 100% orienté tourisme : parterres fleuris, prix en euros, cartes en anglais, bière et vin en vente partout. Je suis très déçue lorsque mon joyeux « merhaba » se heurte à un laconique « Hello » de la part des commerçants. Les paysages par contre ont vraiment de quoi surprendre.

Carnet 8 : Iran

1 Octobre
Météo : 27°C
Ambiance : impatience

Dernière ville turque avant de nous présenter à la frontière iranienne.

Sortie Turquie

Encore et toujours des collines désertiques, des villages rupestres (avant de devenir les écomusées de demain ? ),le vent et la poussière. 16H45, nous présentons nos papiers aux douaniers turcs, puis aux douaniers iraniens ; 17h45 nous sommes en Iran.Sarah

Carnet 9 : Pakistan

10 Octobre
Météo : chaleur du désert
Ambiance: secouée

La traversée du désert continue de check-point en check-point. De bonne, la route devient franchement mauvaise, le sable se faufile partout. Patrick et Mathilde s’enthousiasment devant les dunes.

Désert Pakistandésert PakistanDésert Pakisatn

Carnet 10 : Amritsar – Chandigar

16 au 25 Octobre
Météo : Agréable le jour (autour de 27 °C), frais la nuit
Ambiance : découverte……. et encore un garage

9h30 : début des formalités pour quitter le Pakistan (à regret) et entrer en Inde. Trois petites heures plus tard, ayant complété x registres, fait admirer Shere Khan et fait tamponner notre carnet de passage, le bitume indien est à nous. Nous sommes au Pendjab, terre des sikhs, dont nous admirons l’élégance des turbans. Premiers km sur des routes en alternance lisses et chaotiques; comme au Pakistan, la conduite se fait à gauche et au bruit du klaxon.

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